Mathieu Johann

Grégory,

Difficile de trouver les mots pour te dire à quel point nous tous, tes camarades, on se sent seuls depuis hier matin. A quel point on se sent orphelins, tristes, seuls, malheureux de te savoir parti compter les étoiles à a peine 24 ans.
Putain de vie... C'est si injuste...

Il y a quelques mois je recevais sur myspace un mail de toi. Tu m'écrivais que la vie était bien courte, qu'on s'était embrouillés nous deux pour des conneries...
Je t'ai répondu un long mail te disant à quel point
te lire me faisait du bien, à quel point tu me donnais une nouvelle leçon de vie. Après ces virtuelles retrouvailles nous ne nous sommes plus quittés.

Ton dernier rmessage date du 19 avril. Tu répondais à mes quelques lignes par

"(...) comme toujours on s'accroche même si c'est dur (...)".

Personne à part toi ne pouvais peser ces mots là.

Hier matin, tu as fait le saut de l'Ange.

Je pense plus que jamais à toi, à ceux qui te sont proches, à ta bien-aimée, à ta p'tite soeur et puis à toutes celles et à tous ceux qui te pleurent.

On viendra tous te dire au revoir jeudi... Au revoir, pas adieu.

Je suis fier de t'avoir baptisé Le Petit Prince pendant notre aventure commune.

Tu l'as tellement été, et tu le resteras...

Il n'est jamais trop tard pour dire à quelqu'un qu'on l'aime.... Ah, oui, merde, on te l'avait déjà dit ! P'tit con, va.

On t'aime. Je t'aime...