Déborah de l'association Faire Face au Sida....

HOMMAGE A NOTRE AMI «GREGORY LEMARCHAL»...


Il est si difficile de trouver les mots lorsqu'un être qui vous est si cher s'en va...
Alors, c'est avec une infinie tristesse que j'apprends le départ de notre fidèle ami, Grégory Lemarchal...

En état de choc hier matin, je l'étais, je le suis encore, je n'ai pu écrire ces mots, tellement le chagrin me submerge, envahissant mon corps, ma tête et mon coeur...

J'avais eu son papa il y a seulement quelques jours..je crois même que c'était jeudi si ma mémoire est bonne...tant de souffrances chaque jour...

Des liens se tissent entre ses parents et moi même...

Mon dernier texto envoyé à Grégory date de vendredi...
Essayant de lui insuffler notre courage, et surtout, lui renouveller tout notre amour, cet amour que nous lui apportons, fidèle et sincère, depuis que nous avons eu le bonheur d'avoir croisé sa route, il y a trois ans.

Il venait chaque année avec beaucoup de joie à l'Opéra d'Avignon, il devait être une nouvelle fois, près de nous le 6 octobre prochain...

Il sera avec nous, par la pensée, mais aussi, par le coeur, par l'hommage que nous lui rendrons sur scène comme il le mérite...
Ce garçon pur, doué, intelligent, terriblement attanchant, gentil, généreux, doux, oui, au risque de me répeter, absolument sincère et tellement attentionné envers nous, envers moi !

Il restera à jamais dans nos coeurs, comme dans celui de tous nos malades, petits ou grands, lesquels lui rendent un hommage discret, mais vibrant sur notre forum, il laisse aussi, un doux souvenir à nos bénévoles, un artiste qui ne se prenait pas la tête, il n'avait aucune exigence particulière, et disait oui, à tout ce que je pouvais lui demander, sauf, lorsque ses forces l'abandonnaient!...

Ces petits malades ne cessaient de réclamer sa présence auprès d'eux, à la Timone ou ailleurs, il n'y a pas très longtemps encore, une petite fille que j'affectionne particulièrement «Eva-Marie», le souhaitait si fort à ses côtés, il le regrettait, il ne pouvait pas lui apportait son soutien, il était lui même si affaiblit, le chagrin d'Eva-Marie, doît être immense, aussi grand que le notre...

Nous tenons une nouvelle fois, à renouveller tout notre soutien d'amour et de force à ses parents adorés, sa famille, sa fiancée chérie, Karine, nul mot ne pourra apaiser leur chagrin, nul mot ne pourra le remplacer.
Nous sommes avec et près de vous dans cette terrible épreuve, et partageons votre immense douleur.
Je serais avec lui pour l'accompagner...

Je finirais par ces quelques mots, qu'il m'a dit, il n'y a pas si longtemps...

«Je ne vous oublie pas»...

Déborah