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Télépoche du 22 avril 2005

Laureen

As-tu plus peur de ta nouvelle notoriété ou de retourner dans l'anonymat ?

Grégory : L'anonymat ne me fait pas peur, j'ai réussi à prendre du recul. Là, j'ai la chance de faire un premier album, je ne sais pas si ça va marcher. En tout cas, je suis déjà heureux d'en être arrivé là.

Bastien : L'envie de chanter, tu l'as depuis toujours ?

D'habitude, ceux qui veulent faire de la chanson disent ça. Moi, ce n'est pas le cas : j'étais plutôt à fond dans le sport. A 15 ans, j'ai découvert la musique et je n'ai plus arrêté. Un an après, j'ai fait "Graines de star". J'ai chanté dans la région et la réaction des gens m'a poussé à continuer.

Laureen : Comment la tournée se passe-t-elle ?

C'est génial, on a beau être fatigué, quand on rentre sur scène, c'est une énergie incroyable qui se dégage. Tu vois le regard des gens, les lumières... Sur scène, tu es seul avec toi-même et tu ne peux que te donner !

Moi, à la fin d'un spectacle, je suis toujours livide. La première fois à Amneville, devant 10 000 spectateurs, ça a été une grosse claque. Pour parler vulgairement, c'était comme une jouïssance. (mais non ce n'est pas vulgaire, j'adore !) J'attends avec impatience, le concert de Marseille, (ouiiiiiii) l'ambiance y est chaude (tellement chaude que j'ai peur d'y brûler si j'y allais, c'est carrément l'hystérie!) . Il y a Bruxelles aussi, je vais fêter mon anniversaire le 13 mai là-bas, et puis Grenoble, bien sûr.

Laureen : Beaucoup de staracadémyciens te disaient gagnant dès le début de l'aventure...

C'était gênant. Quand on te dit, même en rigolant "ça va le gagnant ?" ou "le million et le million" (ça c'est pas cool, qui a osé ?) c'est très difficile à gérer. Si je m'étais laissé aller à écouter ce qu'on disait autour de moi, je ne serais pas allé bien loin.

Laureen : Beaucoup de rumeurs ont couru, comme quoi TF1 t'aurait laissé gagner la "Star Ac"...

C'est facile à dire ça mais les gens ne vivent pas avec la maladie. Si je n'avais pas eu ma chambre pour recevoir mes soins, je n'aurais pas pu faire la "Star Ac". (qui va faire des études d'infirmière ou de kiné ?) Mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas sur un pied d'égalité avec les autres. Dans la presse, il y avait beaucoup de choses gentilles mais pas uniquement. Ce n'était pas forcément me servir que de parler tout le temps de ma maladie. Au bout ça prend même la tête !

Bastien : pas trop difficile la tournée avec ta maladie ?

Non, il suffit de se connaître. Après un concert, les autres vont souvent faire la fête. Moi, si je fais ça, je mets trois semaines à m'en remettre. Donc, une fois l'euphorie de la scène retombée, je me force à me coucher. (wahouuuu, ça doit être dur, quelle volonté et quel courage! ) Mais quand je les vois partir, c'est dur !

Virginie : le tournage de ton clip, c'était comment ?

Super, j'ai fait de très belles rencontres notamment avec Céline avec qui j'ai joué. J'ai fait mon premier baiser de cinéma. Au début on était timide mais au bout de la 5ème prise on y allait franchement. (arffffff, quelle horreur !!!! grrrrrrrrrrrrr ;)

Télépoche : de sacrés signatures sont présentes sur ton album ...

"Je t'écris" de Marc Levy est l'un de mes coups de coeur de l'album. Il y a également Luc Plamandon mais j'ai privilégié des auteurs inconnus.

Laureen : étais-tu conscient de toucher autant de personnes ?

J'en ai pris conscience en rentrant chez moi après la "Star Ac". Je lisais les centaines de lettres qui arrivaient chaque jour chez moi. Aussi bien de la part de fillette de 10 ans que de mère de famille (il parle de moi là !!!!) ou de grand-mère de 91 ans, des témoignages touchants de personnes qui avouaient moins déprimer, ou bien qui disaient se soigner grâce à moi. Des mamans me remerciaient parce que leurs gosses allaient mieux. Ce n'est pas parce que j'ai 22 ans que je n'ai rien à raconter. J'ai pas mal de choses à dire et j'ai envie de les faire partager et pas seulement aux jeunes.

Bastien : Revois-tu toujours tes anciens copains ?

Au début, c'était difficile, parce qu'ils ont découvert des choses qu'ils ne connaissaient pas de moi. Ils ont vu le Greg sur scène, le Greg en train de chialer (c'était émouvant de te voir pleurer, petit Prince) et puis il y a la médiatisation. On bouffe comme avant et on n'arrive pas trop à engager la conversation au début. Et puis ça revient peu à peu.

 

Laureen : ta vie a-t-elle beaucoup changé ?

(non !!! tu crois ?!!!)

Le plus difficile à gérer dans ce métier, ce sont les critiques négatives. Parfois, tu te demandes même comment des gens peuvent penser autant de mal de toi, (tiens, il savait pour Jacky ?) ou t'aimer autant. Mais bon, on ne peut pas plaire à tout le monde. (à quand un passage chez M.O. Faugiel ?)

Laureen : à l'école quel genre d'élève étais-tu ?

La remarque qui revenait souvent des profs c'était : "Grégory est un rêveur". J'étais assis sur la chaise, pas dans la classe. C'est pour ça que j'ai arrêté en seconde. Le seul truc qu'il faut que j'apprenne vite, maintenant, c'est l'anglais. Ça l'a fout vraiment mal quand Phil Collins vient te parler et que tu ne comprends rien. Là, tu te dis qu'il aurait mieux vallu suivre en cours.

Ludovic : et en cours de musique ?

Je n'osais pas chanter. Les élèves sont durs entre eux. Je faisais même exprès de chanter faux parfois, pour être comme tout le monde. Et puis, je ne suis pas tombé sur des profs qui m'ont transmis leur passion (dommage, il aurait pu apprendre à jouer d'un instrument !)

Télépoche : ça fait quoi de voir tous ces fans t'attendre pendant des heures ?

C'est dingue ! Il y en a que je vois souvent et à force je les reconnais. J'ai parfois un peu de peine. Certains passent leur temps à suivre et tu te demandes s'ils ont des projets dans la vie. Il y en a qui te suivent partout pour te voir 30 secondes et ils sont heureux.

Laureen : Mathieu Gonet est-il toujours blagueur ?
(mais on s'en fout, non ?)

Durant le concert on a le retour musique dans les oreillettes. Il aime bien nous foutre dans la merde pendant le show. Quand il va retrouver sa chambre inondée, il va vite regretter !
(héhéhéhéhéhééhé)

 

Laureen : aujourd'hui qu'as-tu l'intention de faire de ton argent ?

Je vais offrir à mes parents une extension de leur maison en Savoie. Mais moi je ne suis pas dépensier, on verra après.

Bastien : si c'était à refaire ?

J'ai toujours dit que le pire c'est d'avoir des regrets et j'en ai aucun. (tant mieux !)

(mais non le pire c'est d'avoir des remords ! ;)

Propos recueillis par Carlo Izzo et Eric Pavon

 

Ce que dit son visage :
(e me demande si ce qui suit ne pourrait-il pas aller aussi bien à un autre artiste dont le physique est différent ? Je n'oublie pas que mon fils cadet est presque son sosie mais c'est vrai qu'ils ont un caractère assez ressemblant également ! A-t-on vraiment besoin de connaître son physique pour faire l'analyse de sa personnalité ?!)

Valérie Niéto est morpho-analyste. A partir des caractéristiques d'un visage, elle détermine des traits de caractères. Nous lui avons montré une photo de Grégory.

* La largueur et la hauteur de son front nous dévoile que Grégory est enthousiaste, habité par la passion. Impétueux il avance dans la vie avec fougue, s'exaltant pour ressentir surexcitation émotive qu'il cherche à partager avec son public.

* Son espace entre le nez et les lèvres montre que sous ses apparences de jeune homme sûr de lui, il doute énormément. d'une nature assez angoissée, il a tendance à se mettre une pression assez forte. Perfectionniste à outrance, il ne laisse rien passer.

* l'étude du milieu de son visage confirme sa lucidité en toute circonstance. Pourtant il est assez stressé dans l'ensemble. Sa capacité de concentration est extrême. Il calme son anxiété en étant actif (il préfère agir plutôt que de réfléchir). Son stress est positif et lui fournit l'adrénaline nécessaire pour avancer et cultiver son opiniâtreté.

* La forme des ses joues confirme qu'il a beaucoup d'humour, il est taquin, espiègle. Il puise dans la gaieté la force et l'énergie pour assouvir son ambition. Opportuniste, il fonce, tel un guerrier, en se concentrant sur son objectif. Il franchit les étapes une par une avec bravoure en se construisant au fur et à mesure.

* Il est souriant et jovial, mais ne vous y trompez pas ! Sous cette bonhomie sympathique, se cache un jeune homme très mûr et très exigeant avec lui-même. S'il n'est pas content du résultat visé, il est capable de laisser apparaître son mécontentement. Le bas de son visage indique qu'il est coléreux (pas envers les autres mais souvent envers lui-même). Il ne se dévoile pas ainsi (il ne s'en cache pourtant pas !) : il est doté d'un sens professionnel assez aigu pour son âge. Ses proches peuvent entrevoir ses élans de nervosité. Intarissable d'efforts, il gère mal les échecs et sous-tension, il ne peut pas toujours se contrôler.

* La position de sa tête, ainsi que l'axe transactionnel attestent qu'il est réactif. Il rebondit d'une idée à l'autre, pour progresser. Comme Mac Gyver, il trouve toujours des solutions d'apparence impossibles au départ (il est débrouillard et très malin)

* L'étude de son cou et de ses épaules montre qu'il est tétu et obstiné. Il n'est pas influençable, il aime prendre ses décisions et surtout, il met un point d'honneur à assumer ses choix.

CONCLUSION

Jeune homme à fort tempérament, il sait que rien n'arrive par hasard, mais plutôt par la persévérance et le travail.

Très positif, c'est un ambitieux du bonheur !

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