Entretien réalisé par Matthias Gurtler et disponible en intégralité dans VSD de ce mercredi. Extraits :

"A la Star academy, je voulais que l'on me donne ma chance, qu'on me permette de me faire connaître du grand public. La compétition ? ça n'a pas été un problème. Je me bats avant tout contre moi-même.

Même lorsqu'on fait des choses magnifiques, je pense que nous n'atteignons jamais nos limites. Il faut se donner les moyens de grapiller toujours plus. En arrivant à la "Star ac", je me suis dit :

"que tu sortes au bout de la deuxième semaine ou trois mois plus tard, le principal,c'est que tu sortes sans regrets."

Je pars du principe que l'on a que ce qu'on mérite.

Je suis ambitieux. Je ne comprends pas les entraîneurs de foot qui disent avant le début du championnat :

"on joue le maintien".

Je trouve çà tellement mieux de jouer le titre.

Quand on entre au Château, je pense que c'est pour se faire connaître. Mais celà ne m'obsède pas. Le but,c'est d'être sur scène. J'ai beaucoup de choses à donner aux gens.

Mes valeurs m'ont été inculquées par mes parents. Ils ne m'ont jamais rien empêché de faire, ils ont toujours été à mon écoute et m'ont toujours soutenu dans ce que j'entrepenais. Ils m'ont fait confiance. Et, quand on traverse des épreuves,on s'en sort, parce qu'on a un instinct qu'on a ne soupçonnait pas.

Ma maladie a renforcé mon caractère, évidemment !
Un mal peut parfois se transformer en bien.
Ma maladie, j'en ai fait ma force.
C'est un obstacle à franchir qui m'a rendu plus fort.

Je me dis parfois que le Bon Dieu m'a donné cette voix. Mon devoir, c'est de me faire connaître du grand public pour pouvoir lui faire partager des choses qu'il n'a pas encore entendues ou que des artistes n'ont pas pu lui donner.

Chacun a ses problèmes. On a tous du mérite (les participants) et il y en a plein qui sont extraordinaires. Je ne me permettrais pas de dire que je suis héroïque. En revanche, ce serait génial si je pouvais être un exemple.

Je ne tolère pas que certains médias disent que je ne pourrai pas faire la tournée. Bien sûr qu'il y a de la fatigue, mais c'est lié au rhytme que l'on nous impose.

Ma maladie est une force supplémentaire, pas un handicap. Je n'ai jamais fait pitié à qui que ce soit. C'est aussi une grande victoire. Mes parents m'ont toujours laissé libre de faire ce que je voulais, en sport notamment. En ce moment, j'ai l'impression de ne jamais avoir été aussi en forme.J'ai retrouvé la pêche que j'avais quand j'étais gosse.

Pour l'émotion, ce qui restera gravé dans ma mémoire, c'est "SOS d'un terrien en détresse". Il s'est passé quelque chose ce soir là !

Lors du casting, j'ai été clair : j'ai tout dit de ma vie ! çà ne m'a pas fait peur. çà passait ou çà cassait. Je n'avais rien à perdre.

Je n'aime pas le mot "star". Il renvoie à l'inaccessible. Je n'ai pas envie de le devenir. Je préfère le mot "artiste".

La vie doit être vécue.Celà ne sert à rien de se poser 36 000 questions. il faut avancer et ne pas se lamenter sur son sort. La mort arrivera quand elle arrivera, c'est pour çà qu'il faut avancer. Toujours!

Le show-business n'est pas mon truc. Je n'irais pas dans les soirées mondaines. De toute façon, c'est trop enfumé pour moi.

Je n'étais pas là pour former un couple ! Déjà, je me suis fait de super amis avec qui je vais m'éclater à l'extérieur."