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Télépoche octobre 2004

Question : du rythme très soutenu de la starac ?
Greg : Non. Si j’en avais marre au bout de 3 semaines, ce serait grave ! Je commence à bien prendre le rythme.

Q : D’être filmé 24/24 ?
G : Au début, on en avait marre parce qu’on avait conscience de la présence des caméras. Désormais on se sent comme chez nous. On ne se rend pas compte que des gens nous regardent. Et c’est tant mieux comme ça.

Q : D’être enfermé dans un château sans pouvoir voir vos proches ?
G : Tout le temps. Je suis très proche de ma famille et de mes amis. Mais il faut savoir ce que l’on veut. Et puis, ce n’est pas comme si on partait toute une vie.

Q : Que l’on dise que vous avez été pistonné ?
G : J’ai effectivement un ami à Paris qui m’a appelé pour me dire qu’il restait des places disponibles mais pas pour me dire : « tu vas être dans le château » J’ai dû faire mes preuves, passer des entretiens, chanter … C’était un casting sauvage, non pas un casting piston.

Q : Qu’on dise qu’en réalité, TF1 vous a choisi pour faire de l’audience ?
G : Si c’était le cas, oui, j’en aurai marre. J’ai arrêté mes études à 17 ans pour me consacrer à la chanson. Pourquoi quelqu’un qui a la mucoviscidose n’aurait-il pas le droit d’avoir sa chance ?

Q : Que l’on parle toujours de votre maladie ?
G : Généralement, on ne me parle pas de maladie. On me considère comme les autres.

Q : Que l’on dise également que vous recevez un traitement de faveur ?
G : Je n’en ai pas l’impression. Je reçois des critiques. J’ai discuté avec Oscar. Il m’a fait comprendre qu’il n’y aurait pas de favoritisme et c’est logique.

Q : De ne pas pouvoir participer à tous les cours ?
G : Oui, surtout le sport, mais c’est comme ça. Le fait d’être rentré à la starac n’a rien changé dans la gestion de mon effort. Il faut être intelligent et ne pas dépasser ses limites.

Q : De prendre des courts de chant alors que vous avez participé à Graines de Stars, ou fait les premières parties de Hervé Vilard et Guy Montagné ?
G : Je ne suis pas d’accord quand on dit que j’ai une carrière de chanteur. J’ai participé aux premières parties de H.V. et de G.M. et puis après, j’ai fait des spectacles avec mon papa. Pour moi, j’ai encore tout à prouver.

Q : Que M. Gonet vous demande de ne pas trop forcer lors des répétitions ?
G : (il rit …) Pas du tout parce qu’il a entièrement raison.

Q : Que les candidats disent que vous allez gagner ?
G : Ouais, j’en ai marre ! En fait, ils ne se rendent pas compte : d’ici décembre, il peut se passer des milliers de choses. Mais comme ils savent que ça m’embête, ils continuent de me taquiner.

Q : Que l’on vous complimente sans cesse ?
G : Oui, surtout avec mon caractère. Cela me fait plaisir mais, par rapport aux autres, ça me gêne et ça rajoute une pression supplémentaire. Je suis très modeste et très critique envers moi-même. Quelque part, prendre des tartes dans la tronche, ça ne fait pas de mal.

Q : Que G. Louvin parle sans cesse de GPS ?
G : Non, parce qu’il a raison. Et il a bien fait de rajouter la justesse parce qu’un artiste qui n’est pas juste …

Q : De ne pas pouvoir boire 3 coupes de champagne sans qu’aussitôt on vous le reproche ?
G : Je me suis fait plaisir ce soir-là (anniversaire d’Emilie). Je ne suis pas allé au cours de Kamel mais c’est tout. Ce n’est pas incompatible d’être malade et de boire. Je me connais parfaitement. Le SAMU est venu pour Emilie, mais, par précaution, ils voulaient s’assurer que j’allais bien. Ils sont venus me réveiller et je suis resté aux urgences jusqu’à 5h du matin … pour rien !

Q : Que le public hurle, dès que l’on prononce votre nom ?
G : Sincèrement, si je disais que j’en avais marre, je serais un peu con. Non, c’est vraiment super et, à chaque fois, ça me donne des frissons partout